WAREZ : Terme utilisé par les
cracker pour désigner un logiciel piraté ou rendu disponible en libre
téléchargement sur des FTP pirates par exemple. Les jeux pirates sont
appelés Gamez et les applications Appz. Il faut rappeler qu'il est
interdit de posséder des logiciels sans disposer d'une licence.
Appz :
Terme désignant les applications pirates dans le monde du warez. C'est
à dire les applications commerciales disponibles en libre
téléchargement. Il faut rappeler qu'il est interdit de posséder des
logiciels sans disposer d'une licence.
Gamez :
Terme désignant les jeux pirates dans le monde du warez. C'est à dire
les jeux commerciaux disponibles en libre téléchargement. Il faut
rappeler qu'il est interdit de posséder des logiciels sans disposer
d'une licence.
FLOOD : Ce terme désigne le
fait (ou l'action) d'envoyer une telle quantité de messages dans un
canal ou une boîteà lettres, que celui ou elle-ci sera saturé(e) et
deviendra inutilisable
FLOODER : peut également
être employé à propos de surcharge verbale de forums, ou listes de
diffusions sur internet. Par extension, un floodeur est ainsi une
personne écrivant à répétition des messages, le plus souvent inutiles,
sur de nombreux threads sur une liste ou un forum. Souvent les forums
gardent un sujet permettant à leurs utilisateurs de flooder librement,
c'est une sorte de défouloir.
LEECHER :
Récupérer des informations sans jamais en donner en échange. En
particulier, pomper des logiciels piratés sans en pirater soi-même, ou
télécharger sur un réseau P2P sans ouvrir son upload. Par extension le
terme désigne aussi celui qui suit cette pratique.
LAMER :
Un minable, un nul, un crétin (« lame » signifie littéralement «
boîteux », « estropié »), quelqu'un incapable de programmer son
ordinateur pour mettre « bonjour » à l'écran, mais qui se prend quand
même pour un hacker.
ANONYMOUS : C'est en fait
le nom d'utilisateur de quelqu'un qui se connecte sur un serveur FTP
alors qu'il n'a pas de compte personnel sur la machine, par
l'intermédiaire de l'Internet. En pratique, on parle de « ftp anonymous
». Et comme mot de passe on doit utiliser son adresse email, selon la
netiquette (pour permettre aux administrateurs de site de faire des
statistiques sur les visiteurs qui viennent. Ils peuvent par la suite
mettre en place des miroirs judicieusement disposés à la surface de la
planète.).
FANSUB : Le terme fansub est une
contraction du mot fan et du diminutif du mot anglais subtitle
(sous-titre) ou subtitled (sous-titré) qui désigne une copie d'un film,
série ou émission télévisuelle sous-titré par des fans dans leur langue
maternelle. Une personne travaillant à la réalisation d'un fansub est
appelée fansubber, pour une équipe de fansubber on parle de team.
MANGA :
Littéralement en japonais « Image idiote ». Bande dessinée populaire du
soleil levant, à l'origine analogue aux « Comics » américains et dont
l'origine remonte à d'anciennes traditions nippones. Les Comics US se
sont toutefois enfoncés dans une débilité profonde (du genre « toi
méchant, moi gentil, moi tuer toi »), tandis que les mangas ont souvent
une symbolique complexe (non, il n'y a pas que des mangas de Q/Gore).
MIROIR :
Un seul « r » en français. site étant ou incluant une copie des
fichiers d'un autre site, et permettant d'avoir accès à ces fichiers
alors même que le serveur original est surchargé ou de l'autre côté de
la planète.
NEWBIE : Contraction de « new in
business ». Quelqu'un de nouveau, sur le réseau. On rencontre aussi «
newcomer ». Un nouveau-venu, quoi... Qui ne sait rien et fait toutes
les erreurs possibles et imaginables
NOOB : Voir NEWBIE
NUKER : Faire planter une machine à distance
HACKER :
À l'origine, programmeur de génie, terme parfois employé pour
bidouilleur. Le terme de Hacker a perdu son prestige depuis le
Crackdown de 1990, lorsque le système téléphonique US a globalement
disjoncté, du fait d'une erreur de programmation des opérateurs, qui
accusèrent pourtant le monde des BBS. Désormais, et surtout du fait des
journalistes, le terme désigne surtout les pirates des réseaux.
HACKING : Le fait de pratiquer le « hack », i.e. de bidouiller joyeusement dans tous les sens.
PUB :
Nom classique du répertoire public, sur les serveurs Unix, auquel tout
le monde peut accéder, en particulier les illustres inconnus qui se
connectent via l'Internet en utilisant le logiciel
FTP.PUBSTRO :
Serveur internet piraté ayant de préférence une (très) bonne connexion.
La particularité du pubstro est que le pirate y a installé un serveur
ftp (habituellement), pour y diffuser des contenus (généralement
illégaux, même si ce n'est que du point de vue de la propriété
intellectuelle).
STRO : Voir PUBSTRO
SPOOFING : « Usurpation ». Mystification sur un réseau. On peut faire de l'address spoofing, de l'IP spoofing ou encore du web spoofing.
SPAM :
Littéralement : « balancer le contenu d'une boîte de corned-beef dans
les pales d'un ventilateur ». C'est ce que font ceux qui envoient du
courrier d'auto-promotion à des milliers de gens à travers l'Internet.
SUPPLIER : pirate spécialisé dans l'apport de logiciels nouveaux à déplomber pour son groupe.
UPLOAD : Le fait de transférer un fichier d'un ordinateur local vers un serveur (ou une machine distante d'une façon générale)
KRACKING :
Version alternative de cracker, dont l'ésotérisme doit probablement
envoyer des frissons voluptueux le long de l'épine dorsale de ceux qui
l'utilisent en le confondant lamentablement avec la noblesse du hacking.
PHREAKING :
Jeu de mots entre « Phone » et « Freak », respectivement « Téléphone »
et « Monstre ». Ensembles des techniques de piratage du système
téléphonique, pratiquées par les phreakers. À l'origine, tel qu'inventé
dans le magazine TAP d'Abbie Hoffman en 1971, le phreaking avait comme
intention d'être subversif vis-à-vis des grandes entreprises de
télécoms, puis il est devenu un hobby de gens curieux de savoir comment
tout cela marche.
MULTIMEDIA :DVDRip : Copie depuis le DVD commercialisé "final". Le plus souvent, on utilise des PRE* RETAiL*, la qualité est excellente.
VHSRip (rip d'une cassette video) : utilisé le plus souvent pour les releases XXX ou les vidéos de sport/skateboard.
DVB ou DVBRip :
Digital Video Broadcast rip = Rip depuis une source digitale telle le
câble ou le satellite (qui permette la diffusion d'un flux MPEG-2 et le
son AC3 comme les DVD. La qualité est en générale similaire.
CAM ou SCREENER français
(pour les rips français seulement!) : Filmé en salle avec un camescope
numérique. Le ripper n'est pas toujours parfaitement placé, ce qui
occasionne parfois des bandes noires triangulaires sur les bords... Le
son est acquis directement en salle, donc attendez vous à pas mal de
bruit de fond, de même que les gens ont tendance à se lever dès
l'apparition du générique de fin. A déconseiller vraiment.
TELESYNC ou TS :
un camescope numérique filme l'écran du cinéma, mais l'acquisition du
son est directe : Soit depuis la prise CASQUE du fauteuil (pour
malentendants) si c'est le travail d'un spectateur, soit (le plus
souvent) directement depuis le Master numérique "en temps réel" depuis
la cabine de projection, avec un trépied pour avoir une image stable
etc... la qualité n'a rien à avoir avec un banal screener dans ce cas.
TELECINE ou TC :
Une machine TeleCiné copie le film en numérique directement depuis les
masters du cinéma (les grosses bobines). Le son et l'image peuvent être
excellent, mais étant donné le coût de l'équipement, on trouve que très
peu de TeleCine (Exemple: Jurassic Park III l'année dernière). Il ne
faut pas confondre TC avec TimeCode, ce dernier étant un compteur sur
l'écran.
SCREENER américain ou SCR (la vraie
définition): Le terme le plus abusé par la scène française... qui
l'emploit en lieu et place de CAM. Chez les anglophones, SCREENER
signifie que c'est une VIDEO K7 "promotionnelle", envoyé aux
videostores, journalistes, etc... à des fins publicitaires
exclusivement. L'inconvénient majeur est qu'il y'a un "Ticker", c'est à
dire un texte défilant régulièrement sur l'image avec le copyright, le
numero de teléphone ANTI-COPIES etc.. ce qui est plutôt pénible.
Parfois il y a aussi un compteur interminent ou permanent dans un angle
de l'image, et éventuellement un numéro de série permettant
d'identifier la source... Toutes les qualités sont possible, selon si
le ripper utilise un bon équipement d'acquisition et une K7 originale
(MASTER) ou bien un vieux magnétoscope et une copie de copie de
copie... Il est donc conseillé de télécharger un SAMPLE pour se rendre
compte.
DVD-SCREENER ou DVDSCR : Exactement la
même chose sauf que la copie promotionnelle est diffusée sur DVD au
lieu de VideoK7. En clair, un DVDSCR (DVD-Screener) est le rip d'un DVD
de démonstration, contrairement à un DVDRip qui est issu d'un DVD
commercialisé. Ces DVD-Screener sont utilisés à des fins de publicité,
comme par exemple dans les magasins de Hi-Fi Video (vous avez
certainement déjà vu des films fraichement sortis au cinéma passer sur
des écrans géants à la FNAC, chez DARTY etc..) Quelle différence alors?
Et bien sur le DVD de démonstration, on a le plus souvent un disclaimer
(permanent ou intermittent) de type "This DVD is property of Warner
Bros Inc. For Screening purposes only. If you rented this video, please
call .....etc etc..." qui défile sur l'écran. De plus, ces DVD spéciaux
sont souvent des versions dépouillées : 1 seule piste son en AC3 2
channels (pas de DTS, pas de son 6 canaux), pas de sous-titres, pas de
bonus, menus minimaux...). Ormis ce petit détail du texte qui scroll
sur l'image de temps à autre (et encore pas sur tous), la qualité des
DVD-Screeners permet de faire des DivX aussi bons que les DVD-Retail.
Depuis Septembre 2002, on assiste à l'émergence de DVD-Screeners un peu
moins bons, car les éditeurs les font de plus en plus tenir sur des
DVD-5 1-layer (4.7Go) au lieu des DVD-9 2-layers (9.4Go) et ce, afin de
faciliter les copies avec des graveurs de DVD ordinaires... ce qui leur
évite de devoir les faire presser en grand nombre à chaque fois qu'il
arrivent à cours de stock.... Il arrive donc que la qualité soit
légèrement inférieure au DVD final... mais attention cela reste
néanmoins de la qualité DVD, même si la compression est un peu plus
forte...
MISE EN GARDE : Ne vous laissez pas
berner par les rippers de la scène française qui sont des quiches en
anglais, ne comprennent rien des abbréviations qu'ils voient sur le
net, et utilisent des termes à tort et à travers. On voit souvent des
films estampillés "DVDSCREENER/DVDSCR FR" : C'est un abus de
langage!!!. AUCUN FILM AMERICAIN n'existe en DVDSCR FRANCAIS. Que ce
soit clair: ces rips ne sont absolument pas des DVD SCREENER mais des
MULTISTOLEN : Video en provenance du DVDSCR américain, Audio ANALOGIQUE
enregistré "au cinéma" par un caméscope (prévoyez les toussotements,
les rires du publics, etc etc...), le tout est "mixé" tant bien que
mal. Donc ne vous méprenez pas, ce genre de film est plus proche du
SCREENER amélioré que du DVDrip. Vous êtes prévenu !!! C'est exactement
comme le SCREENER (merdique), sauf que la video est celle du DVDSCR
(donc on cumule les inconvénients: bande son de merde, image du film
avec disclaimers et passages en noir et blanc, et souvent: problème de
synchronisation de l'image et du son).
SATrip : (rip à partir du satellite (TPS, CanalSat...))
ISO : (rip à partir d'un CD: c'est l'image binaire du CD original)
VynilRip ou LPrip : (rip à partir d'un 33 tours)
LDCap ou LDRip : (rip à partir d'un LaserDisc (VideoDisc), Cap signifiant Capture)
MULTISTOLEN :
Se dit d'un rip qui est le mélange de plusieurs autres : par exemple la
video d'un DVDRIP encodée avec l'audio d'une VHS FR... ou bien la video
d'un LaserDisc avec le son d'un SCREENER... etc etc...